Saint-Etienne-du-Rouvray: ces petits riens qui font un attentat
Mediapart reconstitue le fil qui conduit à l’assassinat du père Hamel. Où l'on s’aperçoit que les terroristes avaient semé de nombreux indices qui n’ont pas pu être décryptés à temps par les services de renseignement. Troisième et dernier volet de notre enquête sur l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.
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Le père Jacques Hamel, 85 ans, gît devant l’autel de son église à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), poignardé à mort. Ses assassins, criblés de balles par les forces de l’ordre, sont étendus non loin de la sacristie. Deux terroristes de 19 ans à peine. Le premier, portant un treillis militaire, est quasiment défiguré. Le second, habillé d’un kamis noir – une tenue traditionnelle afghane – et d’un bonnet de prière en laine noire, porte un bracelet électronique à la cheville.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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