21 avril 2002: Christiane Taubira rectifie la jospinie
La députée de Guyane s'explique sur sa candidature à l'élection présidentielle de 2002 (2,32%), alors que Lionel Jospin publie des mémoires dans lesquelles il ne concède comme erreur que d'avoir «sous-estimé l'impact qu'aurait la division de la gauche». Très critique, Christiane Taubira confie: «Si on m'avait dit qu'il y avait un risque, si on avait discuté et si on m'avait convaincue, j'aurais pu me retirer.»
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Christiane Taubira remonte à la barre. La députée de Guyane revient pour Mediapart sur la campagne présidentielle 2002, alors que Lionel Jospin publie ses mémoires dans un livre d'entretien (Lionel raconte Jospin, Seuil). Elle y conteste la version assez peu autocritique de l'ancien premier ministre éliminé au premier tour de la présidentielle, en 2002. Une version qui la pointe comme en partie responsable du 21 avril. Elle donne son point de vue, celui d'une candidate ayant recueilli 2,32% des voix (660.515 voix), dont une bonne part étaient des électeurs socialistes qui «entendaient davantage ce que j'avais à dire», estime-t-elle. Entretien.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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