A Saint-Nazaire, une travailleuse sociale licenciée pour avoir critiqué la ville et la police
Après vingt ans de travail social et d’engagements militants, Christel Husson s’est vu reprocher son militantisme par son employeur, l’Agence départementale de prévention spécialisée de Saint-Nazaire. Et ses prises de position proches des « gilets jaunes » et critiques envers les élus et la police.
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«Des élus et des policiers ont demandé ma démission, ils l’ont eue. » En vingt ans de travail social en région parisienne, jamais Christel Husson ne s’était vu reprocher ses engagements militants. C’est désormais chose faite. À Saint-Nazaire, où elle avait déménagé, la travailleuse sociale a vu sa période d’essai en tant que chef de service à l’Agence départementale de prévention spécialisée s’arrêter subitement au motif de sa participation à des manifestations de « gilets jaunes », huit mois avant sa prise de poste.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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