Série Épisode 3 Les ripoux de la DGSI

Le contrôle défaillant d’espions bien sous tous rapports (ou presque)

Les cas des agents devant répondre prochainement de divers crimes et délits posent la question du contrôle démocratique du renseignement. Si les espions nous surveillent, qui surveille nos espions ?

Matthieu Suc

Aux environs de 17 h 30, le 8 août 2018, un commandant de la DGSI s’installe au guidon d’un scooter, en face de la sortie d’un parking de la rue Kléber, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Un brigadier patiente au volant d’un véhicule banalisé à l’angle de la rue de Villiers. À 18 h 20, un appel les informe qu’au premier étage du paquebot de verre et d’acier qui leur fait face, un homme vêtu d’un tee-shirt blanc, d’un short noir, d’une paire de lunettes de soleil sur le haut du crâne, d’un sac de sport et d’une sacoche noire en bandoulière, a appelé un ascenseur.

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