Police : «Il faut mettre en avant des figures de paix» dans les quartiers
Pendant deux ans, des sociologues ont travaillé sur l'usage de la force par les policiers de rue dans trois quartiers dits sensibles à Paris et Marseille pour tenter de comprendre comment sortir de cette « coproduction de la violence ».
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Auteur (avec Mohamed Belqasmi et Éric Marlière) du livre Casquettes contre képis (1), le sociologue Manuel Boucher travaille depuis plusieurs années sur la régulation sociale des désordres dans les quartiers populaires, que ce soit en observation participante dans les milieux hip hop ou en investissant un appartement d’une cité HLM “ghetto”. De septembre 2009 à octobre 2011, lui et une petite équipe de son Laboratoire d’études et de recherches sociales (Lers) de l’Institut du développement social (IDS) de Haute-Normandie ont travaillé sur l’usage de la force par les policiers de rue dans trois quartiers dits “sensibles” : l’un, central mais fréquenté par de nombreux jeunes de banlieue (Les Halles à Paris), les deux autres, “ghettoïsés” (les cités des Francs-Moisins à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, et Félix Pyat à Marseille).
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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