Loi numérique: Axelle Lemaire s’explique sur les arbitrages perdus et gagnés
La secrétaire d’État au numérique défend sa loi sur la République numérique avant son adoption définitive par l’Assemblée le 20 juillet, malgré les critiques de nombreuses associations qui en déplorent les lacunes. « C’est un texte de combat » contre les lobbys et les résistances administratives, jure-t-elle. « La politique, c’est une grande leçon de modestie. »
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C’est un petit tour de force passé inaperçu. Le gouvernement, qui a dû avoir recours au 49-3 pour la loi sur le travail, a fait voter le projet de loi sur la République numérique, porté par la secrétaire d'État Axelle Lemaire, à l'unanimité du Parlement. Il sera définitivement adopté par l'Assemblée le 20 juillet. Membre du gouvernement depuis deux ans, la ministre s'explique sur un texte qui a eu toutes les peines du monde à voir le jour et qui a déçu, par ses lacunes, de nombreuses associations. « C'est un texte de combat », explique-t-elle, en revenant sur le poids des lobbys, industriels, politiques et administratifs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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