Après avoir fait supprimer au Sénat un amendement de Laurence Rossignol sur l’allongement du délai pour pratiquer une IVG, pourtant voté une première fois, la ministre de la santé s’en remet à une mission d’information de l’Assemblée nationale et à une hypothétique proposition de loi. Les associations féministes dénoncent ce refus d’avancer sur les droits des femmes.
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SouventSouvent, la vertu d’une polémique est de remettre un sujet à l’agenda politique. La décision de la ministre de la santé, Agnès Buzyn, de revenir sur un amendement voté au Sénat permettant d’allonger de deux semaines le délai pour une intervention volontaire de grossesse (IVG) a donc cette utilité de relancer le débat sur l’avancée des droits des femmes à disposer de leur corps et sur l’accès à ces droits. Elle a aussi un effet dévastateur pour le gouvernement qui cède ainsi à une demande de la droite la plus conservatrice.