Bouygues définitivement condamné pour le chantier de l’EPR Flamanville
Le pourvoi en cassation du géant du BTP et de deux sociétés satellites a été rejeté le 12 janvier par la Cour de cassation. L’emploi d’au moins 460 travailleurs détachés roumains et polonais entre 2008 et 2012 pour construire le réacteur nucléaire nouvelle génération était bien illégal.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
AprèsAprès avoir épuisé tous les recours possibles, Bouygues est définitivement condamné pour avoir fait travailler à grande échelle des salariés non déclarés sur le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche). Dans un arrêt rendu mardi 12 janvier, la Cour de cassation a rejeté les demandes du géant français des travaux publics et de deux de ses satellites. Par leur intermédiaire, Bouygues avait employé en toute illégalité au moins 460 travailleurs roumains et polonais entre 2008 et 2012, sur ce chantier du réacteur nouvelle génération, primordial pour EDF (propriétaire du site) et Areva (qui en assure la construction).
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.