Le couvre-feu va s’appliquer à 18 heures sur l’ensemble du territoire, pendant au moins deux semaines. Pris en étau entre les inconnues du virus et ses propres dysfonctionnements, l’exécutif tente de rattraper son loupé sur le démarrage de la campagne de vaccination. Un œil sur ses voisins européens, l’autre sur la présidentielle de 2022.
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C’est une simple phrase, lâchée par une députée La République en marche (LREM), au détour d’une conversation plus générale sur la stratégie de lutte contre l’épidémie de Covid-19. « Le problème, c’est la convivialité… » Voilà en substance ce que le gouvernement a expliqué en début de semaine à la majorité pour préparer les esprits aux nouvelles mesures restrictives qui ont été annoncées, jeudi 14 janvier, par Jean Castex et six des ministres concernés, dont celui de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, et celui des solidarités et de la santé, Olivier Véran.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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