Racisme : « Après la mort de Nahel, mes collègues étaient en roue libre »
Dans les entreprises, ces derniers jours, une parole raciste s’est libérée. Pour les travailleurs qui ont répondu à l’appel à témoignages de Mediapart, c’est « un enfer » difficile à vivre et une prise de conscience parfois douloureuse des opinions des collègues.
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DansDans les jours qui ont suivi le décès de Nahel, abattu par un policier, beaucoup de discussions sont venues briser, à la machine à café, le consensus habituel. En entreprise, normalement, on ne parle pas – ou peu – de politique. Mais cette mort-là a provoqué autre chose. La biographie de l’adolescent, la marche blanche en sa mémoire, les révoltes et les pillages de magasins ont nourri des échanges parfois houleux. Et provoqué des désillusions.