Manifestant ce mercredi devant le ministère de la justice à la suite d'une fusillade, les policiers interrogés étaient, en fait, surtout venus exprimer un ras-le-bol général visant également leur propre administration. Très à l'écoute, Manuel Valls a dégainé à chaud une série de mesures visant à simplifier la procédure pénale.
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Ce ne fut pas le grand soir redouté contre la ministre de la justice Christiane Taubira, malgré quelques slogans appelant à sa démission. Quelques milliers de policiers se sont rassemblés mercredi 14 octobre place Vendôme sous les fenêtres de la garde des Sceaux à l’appel de l’ensemble de leurs syndicats (gardiens de la paix, officiers et commissaires), unanimité assez rare pour être soulignée. Les négociations du préfet de police de Paris pour tenter de faire déplacer ce rassemblement devant le palais de justice auront été vaines.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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