Deux familles ont profité en masse des ventes immobilières opaques de la Ville de Marseille
Pour mener sa politique d’éradication de l’habitat indigne dans le centre-ville de Marseille, la municipalité s’est livrée à des achats et des reventes d’immeubles dégradés, et à des rétrocessions de ruines parfois. Un jeu trouble qui a profité à des initiés, comme Jean-Paul Dinoia, ancienne figure du milieu.
Louise Fessard,
David Coquille (La Marseillaise),
Benoit Gilles (Marsactu),
Jean-François Poupelin (le Ravi),
Marius Rivière (La Marseillaise)
et Julien Vinzent (Marsactu)
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RueRue Thubaneau, dans le premier arrondissement de Marseille, un musée aux rares visiteurs est dédié à l’hymne national. Au fond de la cour de ce Mémorial de la Marseillaise, une bâche est tendue sur plusieurs mètres depuis 2011, année de l’inauguration par le maire LR Jean-Claude Gaudin et le ministre de l’éducation nationale. Il y a huit ans, elle était bien pratique pour annoncer que « Marseille accélère », plutôt que de laisser voir des immeubles décrépis. Aujourd’hui, la bâche ne suffit plus à masquer les bizarreries de l’opération immobilière menée par la Ville dans ce lieu symbolique.