Tous les jours, Damien Saboundjian pleure. C’est souvent étouffé. Mais parfois très sonore et très long au point de provoquer une suspension d’audience. La répétition n’y fait rien : cela surprend à tous coups. Peut-être parce qu’on n’imagine pas un colosse dans son genre (1,89 m, 107 kilos) craquer de la sorte. Mais surtout parce que ce sont les seuls moments où ce policier, jugé pour avoir tué en 2012 d’une balle dans le dos un homme qui prenait la fuite, semble fendre l’armure. Semble seulement.
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