L’affaire Bayrou-Bétharram

François Bayrou auditionné à l’Assemblée : après trois mois de mensonges, cinq heures de déni

Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.

Mathilde Goanec, David Perrotin et Antton Rouget

En s’installant à l’Assemblée nationale, François Bayrou pose un ouvrage en évidence : le livre-enquête La Meute sur La France insoumise. Il n’est pas encore questionné par la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires qu’il donne déjà le ton de son audition. Le premier ministre serait donc victime d’une meute. Depuis trois mois, et nos premières révélations, il serait tout à la fois victime d’attaques de LFI, de la commission d’enquête parlementaire et de la presse. « Il s’agissait de me coincer pour m’obliger à démissionner », accuse-t-il. 

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