Argent des partis: l’immobilisme coupable du PS

L'Assemblée nationale vient de voter, dans le projet de loi « Sapin 2 », la transparence sur les emprunts des partis politiques. Mais cette avancée cache mal le bilan rachitique du PS : malgré le scandale Bygmalion et les affaires du FN, la gauche n'aura rien entrepris – ou presque – pour moraliser le financement de la vie politique.

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Un an et demi de retard. Enfin, les députés viennent de réagir aux millions d'euros empruntés secrètement par le FN en Russie. Glissé dans le projet de loi « Sapin 2 », adopté par l'Assemblée nationale mardi 14 juin, un amendement prévoit que le détail des emprunts contractés par les partis sera désormais publié, avec l’identité des pourvoyeurs de fonds. Sans doute peut-on saluer cette avancée vers plus de transparence. En réalité, c’est un cache-misère. Car, sur l’ensemble de la législature, le bilan du PS, attendu sur la moralisation du financement de la vie politique, s’avère rachitique.

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