De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance

La Nouvelle-Calédonie s’enfonce dans une crise sans fin

Alors que les affrontements entre jeunes Kanak et forces de l’ordre se poursuivent dans l’archipel, Sonia Backès, la cheffe de file des loyalistes, a proposé d’en séparer les provinces. Un discours qui en dit long sur l’absence de perspectives offertes à la Nouvelle-Calédonie. À Paris, plus personne ne s’occupe du dossier.

Ellen Salvi

C’est un discours d’une rare violence qui en dit autant sur la radicalité de celle qui l’a prononcé que sur l’absence de perspectives en Nouvelle-Calédonie. Dimanche 14 juillet, la présidente de la province Sud, Sonia Backès, ancienne secrétaire d’État en charge de la citoyenneté, a profité de la fête nationale pour donner son point de vue sur la crise qui secoue l’archipel, attaquer frontalement les indépendantistes et livrer un réquisitoire acide contre l’accord de Nouméa.

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