L’impunité de la haute fonction publique est battue en brèche
La condamnation de l’ancien patron de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet, l’ouverture d’une information judiciaire visant le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, et le lancement d’une enquête préliminaire visant David Azéma, l’ex-Commissaire aux participations, attestent que les « Intouchables » d’État le sont de moins en moins.
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C’est un constat à dresser avec précaution, mais il semble indiscutable : l’impunité dont a longtemps joui la haute fonction publique est en train de se fissurer. De cela, il existe des signes multiples, comme la récente et spectaculaire condamnation d’Augustin de Romanet par la Cour de discipline budgétaire et financière pour son rôle dans l’affaire CDC Entreprises, du temps où il était directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; comme l’enquête préliminaire ouverte visant David Azéma, l’ex-directeur de l’Agence des participations de l’État (APE) ; ou l’information judiciaire visant Alexis Kohler, l’actuel secrétaire général de l’Élysée. Ces trois affaires ont pour point commun d’avoir été révélées par Mediapart.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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