Série Épisode 3 Quand les femmes haussent le son

Des Bretonnes à l’assaut de la musique traditionnelle

Les scènes des fest-noz et les rangs des orchestres traditionnels bretons sont encore loin de la parité. Traditionnellement, les hommes sonnaient et les femmes dansaient. Et plusieurs instruments bretons sont encore perçus comme virils. Mais une jeune génération de musiciennes veut revoir la partition.

Audrey Guiller et Nolwenn Weiler

Chaque automne, au festival Yaouank de Rennes (Ille-et-Vilaine), des milliers de danseurs et danseuses enchaînent ronds et ridées au son d’accordéons et de bombardes. Yaouank (« jeune » en breton) fait découvrir les groupes et artistes actuels de la scène de musique traditionnelle bretonne. « En 2016, lors de la soirée principale, il y avait seulement cinq femmes sur plus de cent dix musicien·nes sur scène : quatre chanteuses et une instrumentiste, relève la violoniste et chanteuse Soazig Hamelin (voir notre boîte noire), qui s’était alors fendue d’un post sur les réseaux sociaux. Les chiffres actuels ne montrent pas d’amélioration. »

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