Parlement Analyse

L’UMP a renforcé le droit de l’opposition... à se taire

La «modernisation des institutions» de 2008 était censée revaloriser les droits du Parlement et de l'opposition. Mais mercredi, au détour d'une interprétation du règlement de l'Assemblée, l'UMP a coupé le micro à toute la gauche.

Mathilde Mathieu

Mercredi 15 septembre, un crime contre l'opposition et la démocratie a-t-il été commis au Palais-Bourbon? Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), avait-il le droit, vers 9 heures, de clore tout à trac le débat sur les retraites, alors que 142 députés de l'opposition restaient inscrits sur la «feuille de match»?

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