Élysée et gouvernement

Après l’attentat d’Arras, le pouvoir parle fort pour couvrir les voix critiques

Sous pression de la droite et de l’extrême droite, le camp présidentiel veut montrer qu’il n’a pas « la main qui tremble » en matière de sécurité. Depuis le drame d’Arras, l’Élysée et le gouvernement rivalisent de formules et de déclarations pour convaincre de leur fermeté. Au risque de se laisser aller à certaines dérives, voire d’enfreindre le droit international.

Ilyes Ramdani

Pas question, pour l’exécutif, de céder le moindre centimètre de terrain aux critiques de l’opposition. Trois jours après l’attentat d’Arras (Pas-de-Calais), qui a coûté la vie au professeur de lettres Dominique Bernard, le gouvernement tente de convaincre qu’il est à la manœuvre, capable de garantir la sécurité des Français·es. « Je n’ai pas la main qui tremble », a affirmé Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, vendredi soir sur TF1.

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