Éducation et enseignement supérieur

Borne détricote doucement mais sûrement le plan Attal pour l’école

Devant les parlementaires mardi, les syndicats et des élèves d’un lycée parisien vendredi, la ministre de l’éducation nationale savoure sa victoire sur les postes maintenus. Elle attaque aussi, sans le dire, certaines des marottes de celui qui l’avait remplacée à Matignon, Gabriel Attal. 

Mathilde Goanec

Elle déambule, échangeant quelques mots avec les élèves et enseignant·es présent·es, dans les vastes ateliers du lycée professionnel Hector-Guimard, à Paris. Les productions des élèves, futurs plombiers, carreleurs, et même tailleurs de pierre, donnent un air de noblesse au lieu, que les officiels quittent le manteau marqué d’une fine couche de poussière pâle. Élisabeth Borne savoure le répit que lui offre le sauvetage de 4 000 postes pour son ministère, un arbitrage obtenu vraisemblablement à la faveur de la négociation entre Matignon et les socialistes, mais qui donne le la de ses débuts à l’Éducation nationale.

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