Après l’interdiction du Bal des migrants, les exilés se « réapproprient la rue »
Le Bal des migrants prévu à Paris mardi 13 juillet à l’initiative de l'association Baam a été interdit par la préfecture de Paris à la suite d’une « fake news ». Pour protester, une marche était organisée vendredi de l’Assemblée nationale à l’hôtel de ville, avec près de 300 personnes.
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Il a été interdit, mardi en début d’après-midi, par la préfecture de police de Paris. Le Bal des migrants, organisé par l'association Baam (bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants) chaque année à la veille du 14 juillet, ne s’est pas tenu cette fois : il a fait l’objet d’une polémique insensée, accusé par le député LREM François Jolivet d’avoir voulu organiser un événement en non-mixité dans l’espace public, à la suite d'un message d'un DJ invitant les personnes blanches à aller derrière pour laisser la priorité aux personnes racisées durant son mix. Sauf qu'il concernait en réalité une autre soirée et n’avait rien à voir avec le Bal des migrants qui, comme le rappelait l’une des administratrices du Baam dans notre article déconstruisant cette « fake news », « a toujours été mixte ».
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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