À Marseille, l’omerta règne autour de la création d’une salle de « shoot »
Alors que le projet de salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues à Marseille devrait aboutir, l’omerta règne sur son lieu d’implantation. Les associations sont convaincues de son bienfait mais les élus et les ministres s’écharpent encore.
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Le soleil est déjà haut dans le ciel de Marseille quand Logan*, 24 ans, débarque avec deux grands sacs de randonnée, l’un ventral, l’autre sur le dos, au Bus 31/32 – une association qui travaille à la réduction des risques liés aux usages de drogues (RDR) – mercredi 30 juin. Dépendant à la cocaïne, il vient chercher un kit d’injection, un sandwich et un peu de compagnie. « Je passe rapidement récupérer ça, après je vais faire la manche trois ou quatre heures pour pouvoir aller chercher ma dose dans les quartiers nord », raconte le jeune adulte, les joues creusées.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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