Série Épisode 17 Les procès Bygmalion

Procès Bygmalion : « Si je suis contre Nicolas Sarkozy, ma boîte est morte »

Face à des apparatchiks amnésiques, Guy Alves, cofondateur de Bygmalion, a souligné devant la cour d’appel que Nicolas Sarkozy était « le seul bénéficiaire » de la fraude consistant à faire payer par l’UMP les dépenses du candidat pour sa campagne de 2012.

Karl Laske

Nicolas Sarkozy est venu le premier jour, et on ne l’a plus revu. Le procès en appel des fausses factures de Bygmalion dans sa campagne présidentielle a donc lieu sans lui. Pour l’instant. Son interrogatoire est prévu le 24 novembre, et d’ici là, c’est comme s’il était jugé in absentia. On jauge sa connaissance des faits. On tente de mesurer à nouveau son implication. En première instance, l’ancien chef de l’État a été condamné à un an de prison ferme pour financement illégal de campagne électorale, le maximum de la peine.

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