France Enquête

L'après Ben Ali, un soulagement socialiste

Après la fuite du chef d'Etat tunisien, les silences gênés se sont transformés en condamnations sans équivoque... Certains disent avoir été embarrassés par l'attitude du PS face à Ben Ali. Et espèrent que les droits de l'homme vont être réinscrits au centre des valeurs socialistes.

Stéphane Alliès

Au PS, Ben Ali aura au moins rétabli la liberté d'expression! La fuite du chef d'Etat tunisien permet aux dirigeants socialistes de retrouver un certain courage, certes a posteriori, vis-à-vis d'un régime jusqu'ici largement épargné, le plus souvent par omission. Avant le 14 janvier (date de l'envol de Ben Ali vers l'Arabie saoudite), ils étaient rares à oser s'en prendre à la dictature militaire, durant les trois semaines de révolte précédentes. Tout juste une dénonciation de la répression, lorsque celle-ci fit ses premiers morts (ils sont aujourd'hui estimés entre 78 et 200).

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