Sur le triangle de Gonesse: «Nous sommes le territoire de l’accord de Paris»
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 17 janvier pour défendre les terres agricoles qui s’étendent entre les aéroports du Bourget et de Roissy. Elles ont prêté le serment de le protéger « contre toute tentative d’artificialisation et de destruction, quelle qu’elle soit ».
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Un barnum bondé malgré le froid et la fatigue dans les jambes des manifestant·e·s contre la loi Sécurité globale, la veille. Des pieds qui glissent dans la boue malgré le paillage du sol et des vêtements maculés de taches brunes au fil des heures. Des prises de parole rythmées au son de clochettes pour limiter les plus bavard·e·s. Une soupe préparée la veille par les cuisinier·e·s de la TEP Ménilmontant, ce jardin collectif occupé à Paris, près du cimetière du Père-Lachaise (XIe arrondissement). Et l’apogée : la lecture solennelle du « serment de Gonesse », par lequel chaque signataire se déclare « copropriétaire » du triangle de Gonesse (Val-d’Oise) et s’engage « à le protéger contre toute tentative d’artificialisation et de destruction, quelle qu’elle soit ».
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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