Outre-mer Analyse

Prison de haute sécurité en Guyane : Gérald Darmanin remet au goût du jour la relégation pénale du temps du bagne

Le ministre de la justice annonce la création au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni d’un quartier de haute sécurité dédié aux « profils les plus dangereux du narcotrafic » et à des détenus radicalisés. Une annonce critiquée par le Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES), qui dénonce une « vision colonialiste et raciste » de la Guyane.

Guillaume Reuge (Guyaweb)

Gérald Darmanin a révélé hier la création d’une « prison de haute sécurité » en Guyane pour isoler les gros bonnets du narcotrafic et des détenus radicalisés. Une soixantaine de places pour des narcotrafiquants et une aile pour une quinzaine de détenus radicalisés – islamistes et fichés S –, placés sous un régime carcéral extrêmement strict, seront ainsi créées, selon le ministre, au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni, initialement prévue par les accords de Guyane en 2017.

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