Justice

Voiture de police incendiée: une audience inflammable

En mai 2016, en pleine contestation de la loi sur le travail, un mouvement contre les violences policières aboutissait à l’incendie d’une voiture de police, sous l'œil des caméras. Ce mardi, commence le procès de neuf prévenus qui dénoncent « un procès politique ». Les débats s’annoncent tendus.

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Personne n’a oublié ces images. Tant elles ont marqué. Tant elles ont tourné. Le 18 mai 2016, en marge d’une manifestation contre la loi sur le travail, une voiture de police est prise d’assaut quai Valmy, à Paris. Deux policiers sont agressés, légèrement blessés, tandis qu’un fumigène incendie leur véhicule. Seize mois plus tard, neuf personnes vont comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris du 19 au 22 septembre, pour des faits de violences et de dégradations aggravées. Le procès sera scruté de tous côtés. Par les syndicats de policiers (Alliance s’est porté partie civile) comme par des militants de divers horizons qui dénoncent « un procès politique », « la répression policière » et la « criminalisation des mouvements sociaux ».

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