La réforme bancaire

La réforme bancaire est vidée de tout contenu

Hollande avait promis de séparer les activités de banque de dépôts et de banque d’investissement. Grâce à un intense lobbying, les banques sont parvenues à enterrer cette ambition.

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Il y a des signes qui ne trompent pas. Alors que la réforme bancaire est présentée en conseil des ministres mercredi 19 décembre, le monde des banques affiche une sérénité étonnante. À l’inverse des discussions sur la banalisation du livret A par exemple, qui avaient donné lieu à de multiples débats et empoignades publiques, le projet de réforme bancaire est entouré d’un épais silence. Pas de campagne de presse, de tribunes ou autres pour exposer le point de vue des banques, pour défendre « la banque universelle à la française », ou dénoncer les projets « insensés du gouvernement ». Le monde bancaire n’en parle pas, étant plus préoccupé à retarder voire enterrer la réglementation dite Bâle III, qui vise à imposer des ratios de fonds propres et de liquidité renforcés pour les banques.

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