Hollande avait promis de séparer les activités de banque de dépôts et de banque d’investissement. Grâce à un intense lobbying, les banques sont parvenues à enterrer cette ambition.
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Il y a des signes qui ne trompent pas. Alors que la réforme bancaire est présentée en conseil des ministres mercredi 19 décembre, le monde des banques affiche une sérénité étonnante. À l’inverse des discussions sur la banalisation du livret A par exemple, qui avaient donné lieu à de multiples débats et empoignades publiques, le projet de réforme bancaire est entouré d’un épais silence. Pas de campagne de presse, de tribunes ou autres pour exposer le point de vue des banques, pour défendre « la banque universelle à la française », ou dénoncer les projets « insensés du gouvernement ». Le monde bancaire n’en parle pas, étant plus préoccupé à retarder voire enterrer la réglementation dite Bâle III, qui vise à imposer des ratios de fonds propres et de liquidité renforcés pour les banques.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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