De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance

Fin de l’interdiction de manifester en Nouvelle-Calédonie : « C’était un traitement colonial »

Près d’un an après le démarrage des révoltes dans l’archipel, le tribunal administratif de Nouméa a ordonné la suspension des interdictions de manifester qui étaient toujours en vigueur dans plusieurs communes. Jusqu’ici, l’application de ces interdictions était à géométrie variable.

Margaux Houcine

Cela faisait bientôt un an que les rassemblements étaient interdits en Nouvelle-Calédonie. Jeudi 17 avril, à quelques semaines de l’anniversaire des révoltes qui ont éclaté le 13 mai 2024, le tribunal administratif de Nouméa a ordonné la suspension des interdictions de manifester qui étaient toujours en vigueur dans plusieurs communes de l’archipel. Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie avait maintenu cette interdiction par l’adoption de 17 arrêtés successifs, déposés chaque mois pour les mêmes motifs.

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