À Montpellier, des néonazis « de plus en plus visibles, de plus en plus armés, de plus en plus violents »
Une vingtaine de militants d’extrême droite montpelliérains accumulent les actes d’intimidation et les agressions violentes. Le 1er juin, ils s’en sont pris à une jeune femme trans avant de passer à tabac un syndicaliste. Une tension montée crescendo depuis plusieurs mois.
MontpellierMontpellier (Hérault).– « J’allais chercher une bière au bar, quelqu’un m’a pris par l’épaule et m’a envoyé une grosse patate dans la bouche. » Tenues noires, capuches, manches longues, masques noirs… Lors du Festival des fanfares de Montpellier, samedi 1er juin, un groupe d’une dizaine de personnes s’est infiltré parmi les festivaliers pour en découdre. Dans leur ligne de mire ce soir-là, un syndicaliste connu pour son combat contre l’extrême droite. Dans sa plainte, il affirme avoir identifié deux de ses agresseurs, issus de groupuscules locaux et gravitant autour des colleurs d’affiche de Génération Z, la branche jeunesse du parti Reconquête.