L’Élysée a reconnu que le « Monsieur sécurité » d’Emmanuel Macron avait bien frappé un jeune manifestant le 1er mai, mais refuse de s’en séparer. En déplacement en Dordogne, le président fait l’autruche.
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C’estC’est l’affolement général. Depuis que Le Monde a révélé, dans la soirée du mercredi 18 juillet, qu’un collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, avait frappé le 1er mai un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, un casque de policier sur la tête, l’Élysée tente vainement d’éteindre un incendie déjà trop propagé. Dans les heures qui ont suivi, plusieurs vidéos et photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit le « Monsieur sécurité » du chef de l’État aux côtés des forces de l’ordre pendant toute la manifestation, un brassard « Police » autour du bras.