Les 24 contrats des filles de Bruno Le Roux à l'Assemblée
Le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux apprécie, lui aussi, les emplois familiaux. Quand il était député, ses filles ont bénéficié de 24 contrats d’assistantes, signés à l’occasion de vacances scolaires, révèle ce lundi Quotidien. Elles avaient à peine 16 ans au départ.
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En pleine « affaire Penelope », Bruno Le Roux ne lésinait pas sur les critiques à l'égard des épouses de députés salariées comme assistantes. « Ça ne devrait pas être autorisé », grondait le ministre de l’intérieur. Il se gardait bien, ce jour-là, d’évoquer la vingtaine de contrats qu’il a lui-même accordés à ses deux filles lorsqu’il était député, à l’occasion de leurs vacances de lycéennes puis d’étudiantes, dès l’âge de 16 ans pour l’une, et même 15 ans pour l’autre, comme le révèle ce lundi 20 mars une enquête de Quotidien, l’émission de Yann Barthès diffusée sur TMC.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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