Dans les gares parisiennes, les réfugiées d’Ukraine affluent toujours
Près de 20 000 personnes ont gagné la France, quatre semaines après le début de la guerre russe en Ukraine. Dans les gares parisiennes, les femmes et leurs enfants continuent d’affluer, prises en charge par les équipes de la Croix-Rouge, des hébergeurs solidaires ou des proches.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
SaSa longue écharpe beige flotte dans les airs à mesure qu’elle marche d’un pas déterminé dans la gare Montparnasse, à Paris. Maria, 26 ans, vient tout juste d’arriver, aux côtés de sa mère Tatiana, de la ville de Dnipro en Ukraine. Elles ont fui quatre jours plus tôt. « On a dormi deux heures, même pas », chuchote-t-elle en prenant place dans l’espace « lounge » du hall 2, désormais réservé aux réfugiées ukrainiennes (voir Boîte noire). Ici, tout est fait pour accueillir et mettre en sécurité des personnes traumatisées par la guerre et l’exil, brutal, qui en découle.