Restrictions inédites des libertés : le Conseil d’État convaincu par l’impératif sanitaire
Passe sanitaire et isolement obligatoire des personnes infectées : le projet de loi déposé lundi soir à l’Assemblée nationale n’a été que légèrement assoupli par le gouvernement, après l’avis du Conseil d’État. S’appuyant sur l’avis du Conseil scientifique, il n’a tiqué qu’à la marge.
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Pour la quatrième fois depuis le début de la pandémie, se joue un contre-la-montre législatif, en réaction à une dégradation de l’épidémie. Le président de la République a annoncé le 12 juillet l’extension du passe sanitaire, l’avant-projet de loi a ajouté l’isolement contraint à l’arsenal de mesures, puis le projet a été adopté en Conseil des ministres lundi 19 juillet au soir. Dans un avis rendu le jour même, le Conseil d’État n’a pointé qu’à la marge la disproportion de certaines mesures. L’examen du texte est désormais prévu, en urgence, mardi et mercredi à l’Assemblée nationale.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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