La hot-line du collectif anti-islamophobie en surchauffe
Les remarques ou incidents islamophobes se multiplient. Au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le téléphone ne cesse de sonner. Parmi les témoignages, plusieurs personnes ayant subi des perquisitions ou assignées à résidence sans comprendre pourquoi.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
« Ils ont trouvé quelque chose ? Non ? Il va quand même falloir prendre un avocat… » Leila tape à toute vitesse sur son clavier, casque sur les oreilles. Au bout du fil, une jeune femme raconte la perquisition qu’elle a subie la veille, à son domicile, en région parisienne. Elle s’inquiète car les policiers ont défoncé la porte, qui va payer la note ? Leila (voir notre Boîte noire) la rassure et enchaîne les questions : « Vous travaillez ? Votre mari aussi ? Il porte la barbe, quelle longueur ? Et vous, vous portez un voile ? Le hijab ou autre chose ? Les policiers vous ont remis un document ? Si votre mari se rappelle de quelque chose, il faudra nous l’envoyer… C’est bon, je vous ouvre un dossier. »
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.