Enfants maltraités mais obligés de patienter : les sacrifiés de la République

Bien que la justice ait identifié un danger au sein de leur famille, des centaines d’enfants sont laissés sans protection, à cause d’une pénurie de personnel et de places en foyer. Un phénomène dont les pouvoirs publics ignorent eux-mêmes l’ampleur. Mediapart a mené l’enquête pour la Journée internationale des droits de l’enfant, ce 20 novembre.

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C’est un chiffre glaçant qui surgit dans un rapport d’inspection consacré aux défaillances de la protection de l’enfance ayant conduit à la mort d’un nourrisson : 100 placements de mineur·es en danger n’étaient pas exécutés en Loire-Atlantique, en avril dernier, alors même que des juges avaient ordonné de les mettre à l’abri dans des foyers. Autrement dit : cent mineur·es, officiellement confié·es au département (en charge comme partout en France de l'aide sociale à l'enfance), étaient prié·es de prendre leur mal en patience.

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