Le confinement affame les enfants de familles pauvres
Depuis le début du confinement, les familles qui dépendent du travail informel ne gagnent plus d’argent. Résultat, leurs enfants ont faim. Le gouvernement versera le 15 mai une « aide d’urgence » de 150 euros à des famille mais la date est lointaine. En attendant, la solidarité s’organise.
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Laura a l’habitude de composer avec la pauvreté. Elle est professeure des écoles en REP+. Ses élèves viennent des Rosiers, dans le 14e arrondissement de Marseille, une cité du dénuement où l’on survit dans des logements vétustes qui mettent en danger la santé et la sécurité. Mais depuis que la France est confinée par la pandémie de Covid-19, les fragilités et les inégalités sociales sont exacerbées et les enfants ont faim. « Des parents me disent qu’ils jeûnent depuis des jours, une mère est anémiée, une autre n’a plus de lait pour son bébé qui boit de la tisane en attendant, une troisième m’a demandé du sel car elle fait des économies sur tout et que ça coûte 50 centimes, mais elle est à 50 centimes près. »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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