Liberté d’expression : l’étau se resserre

Le mensonge de Castaner sur la Pitié-Salpêtrière n’est pas une «fake news», selon la justice

Au titre de la loi « fake news », deux élus ont demandé le retrait du tweet mensonger du ministre de l’intérieur, qui avait évoqué le 1er Mai une attaque de l’hôpital et l’agression de son personnel. Ils ont été déboutés.

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La loi de lutte contre la manipulation de l’information, communément baptisée loi « fake news », vient de connaître son premier test grandeur nature. On le doit à deux élus communistes, Marie-Pierre Vieu, députée européenne qui se représente, et Pierre Ouzoulias, sénateur. L’audience s’est tenue jeudi 16 mai au tribunal de grande instance de Paris, devant le juge des référés, qui a débouté les plaignants le lendemain. « Notre objectif était de démontrer par l’absurde que la loi ne sert à rien », explique à Mediapart Pierre Ouzoulias. C’est réussi.

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