Quand France Télécom se débarrassait des «fruits trop mûrs ou pourris»
Lors de la neuvième journée du procès France Télécom, une médecin du travail, Monique Fraysse-Guiglini, a fait le tableau glaçant des effets sur la santé du plan de restructuration à l’œuvre dans l’entreprise entre 2007 et 2009. Les ex-dirigeants minimisent toujours.
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Elle a lâché le mot à la fin de sa déclaration devant le tribunal correctionnel, lue d’un ton un peu monocorde, et il a résonné longuement : « Ce cauchemar. » C’est par ce terme que lundi 20 mai, au milieu de la neuvième journée d’audience du procès des pratiques managériales à France Télécom, Monique Fraysse-Guiglini, médecin du travail à la retraite, a décrit ce que l’entreprise et ceux qu’elle employait avaient vécu de 2007 à 2009. Et c’est par le témoignage de cette médecin, après celui de syndicalistes au début du procès, que la souffrance des salariés a fait son irruption dans la salle d’audience.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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