De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance

Nouvelle-Calédonie : « Pendant qu’on parle d’accord global, c’est le chaos global »

Mobilisé dans son quartier de Nouméa, Darewa Dianou, le fils d’Alphonse Dianou, leader indépendantiste tué à Ouvéa en 1988, raconte à Mediapart son quotidien depuis le début de la crise. Les difficultés à « canaliser » les jeunes, la peur des milices et la détermination de ceux qui luttent sur le terrain, malgré l’absence de perspectives.

Ellen Salvi

Lorsqu’il décroche le téléphone la première fois que nous le contactons, dimanche 19 mai au soir, Darewa Dianou a fait un tour par chez lui « pour voir la petite famille ». Une courte pause, juste le temps de s’assurer que « tout va bien » avant de rejoindre ses camarades de lutte. Depuis le début de la crise en Nouvelle-Calédonie, ce Kanak de 38 ans, père de quatre enfants, fait partie de « l’équipe de nuit » chargée de sécuriser le quartier populaire de Rivière-Salée, au nord-est de Nouméa.

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