Cela fait quatre heures que les conseillers régionaux débattent dans l’hémicycle, à Marseille, quand les 42 élus frontistes se mettent à taper des pieds et des mains. Ce 29 janvier, c’est un échange entre Christian Estrosi et Philippe Vardon, ancien leader identitaire niçois rallié au Front national, qui a mis le feu à l’assemblée. Après l’intervention de Vardon, qui dénonçait une opération d’« enfumage » sur la sécurité dans les TER, Estrosi dégaine : « Ma personne lui est insupportable à celui-là. Alors, plutôt que de parler des trains et de la SNCF, il a préféré parler de moi, […] en tout cas de la caricature qu’il essaye d’en faire depuis très longtemps déjà, qu’il ait été dans des mouvements néonazis, qu’il ait été dans... […] C’est vrai que ce n’est pas un grand expérimenté des assemblées, mais avachi, en train de parler de “bidon”, d’“enfumage”, c’est sûr que ce sont des choses qui apportent beaucoup au débat public. »
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