À l'issue de sa convention nationale, le parti socialiste a adopté définitivement ses listes pour le prochain scrutin européen. Si tout le monde semble vouloir oublier les rancœurs consécutives à la désignation des candidats, les interrogations demeurent quant à la stratégie et la campagne, on pense déjà à l'après...
Photo (de gauche à droite): Vincent Peillon, Martine Aubry, Harlem Désir.
MatinéeMatinée tranquille pour Martine Aubry, ce samedi à la Cité des sciences de Paris. Quatre heures durant, le PS a remisé ses divisions loin des caméras pour se lancer concrètement dans sa campagne européenne. La fronde des régions mécontentes a trouvé son dénouement, après un ultime vote entérinant les listes électorales. Dans l'eurorégion Centre qui posait problème, la révolte limousine s'est réglée avec l'intégration en troisième position (non éligible) du premier secrétaire fédéral de Haute-Vienne, Laurent Lafaye, en lieu et place du fabiusien Alain Calmette. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose finalement, et un vote unanime du conseil national entaché d'une forte abstention (140 pour et 5 abstentions, sur un collège total de 288 votants).