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Emplois de l’ex-épouse d’Éric Ciotti : enquête ouverte pour détournement de fonds publics

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Une enquête préliminaire a été ouverte, notamment pour détournement de fonds publics, après la publication d’articles selon lesquels l’ex-épouse d’Éric Ciotti aurait cumulé plusieurs emplois à l’Assemblée, à Nice et au département, a indiqué mardi le Parquet national financier (PNF), confirmant une information de BFMTV.

Cette enquête, également ouverte pour abus de confiance et recel de ces infractions, « a pour but de vérifier le bien-fondé des éléments parus dans la presse », a précisé cette source interrogée par l’AFP.

Dans son édition de mercredi dernier, Le Canard enchaîné a affirmé que l’ancienne épouse du député LR Éric Ciotti, Caroline Magne, avait cumulé divers emplois auprès du député ou d’alliés politiques : attachée de presse de Christian Estrosi, elle est en 2007 devenue attachée parlementaire d’Éric Ciotti lorsqu’il a été élu à l’Assemblée, en plus d’un emploi au conseil départemental des Alpes-Maritimes où elle « étend ses compétences » lorsque son époux en prend la présidence, en 2008.

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Éric Ciotti lors d’un meeting de Valérie Pécresse pour la campagne présidentielle à Paris, le 3 avril 2022. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart

L’article révèle aussi qu’elle est devenue directrice adjointe du maire de Nice avant d’intégrer l’équipe de pilotage de la communauté urbaine, exerçant ces responsabilités jusqu’en 2011.

À l’Assemblée, son contrat a pris fin en 2016 mais elle a également, entre 2014 et 2016, exercé des responsabilités dans la commune de La Colle-sur-Loup, et eu un emploi au diocèse de Nice entre 2012 et 2014, selon Le Canard enchaîné.

Lundi 21 novembre, Libération a également précisé que Caroline Magne aurait été payée 20 000 euros par an les premières années en travaillant un peu plus de 5 heures par semaine pour son mari comme collaboratrice parlementaire. « Une rémunération de 70 euros brut de l’heure. Soit huit fois le Smic horaire de l’époque », selon le quotidien.

Le député, candidat à la présidence de son parti, s’est dit « bassement attaqué » et a expliqué avoir employé Caroline Magne comme collaboratrice parlementaire « à temps très partiel » et « dans le strict respect des lois et règlements ».

Mediapart n’a pas participé à la rédaction de cette dépêche, qui fait partie du flux automatisé de l’Agence France-Presse (AFP).

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