Planification écologique : le gouvernement à trous
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
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LaLa politique qu’il mènerait dans les cinq ans à venir « sera écologique, ou ne sera pas », avait promis Emmanuel Macron lors de son meeting d’entre-deux-tours à Marseille. Il promettait, entre autres, la rénovation thermique de « 700 000 logements par an tous les cinq ans qui viennent ». Il jurait, aussi, de développer « des moyens de se déplacer en train, en vélo, en voiture électrique pour tous », de mettre « davantage de transports en commun » et allait même jusqu’à annoncer « une stratégie complètement nouvelle avec le ferroviaire et le fluvial » pour sortir du tout-camion dans le transport de marchandises.