France Entretien

Greenpeace: « Tous les signaux envoyés par le gouvernement sont négatifs »

Jean-Marc Ayrault a déclaré que l’interdiction des gaz de schiste ne serait pas entièrement « tranchée ». Ce qui « sidére », le nouveau directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, qui estime que le pouvoir socialiste n’a montré « aucun engagement fort, aucun geste, aucun signal » sur l’environnement.

Jade Lindgaard

Mercredi 22 août, à trois semaines de la conférence environnementale du 4 septembre, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a estimé que l’interdiction d’exploiter les gaz de schiste n’était pas « tranchée ». « La fracturation hydraulique, a-t-il rappelé, c'est interdit. Par contre, il faut qu'on mette sur la table les différentes solutions qui pourraient exister. » Les protestations fusent depuis les rangs des défenseurs de l’environnement et Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, se dit « sidéré » : « On ne s’attendait pas du tout à ce que ce débat-là revienne sur le devant de la scène. » Pour lui, l’exécutif socialiste n’a montré « aucun engagement fort, aucun geste, aucun signal, rien qui nous conforte » sur l’environnement. Son organisation, qui revendique 155 000 adhérents, réserve encore sa décision de participer à la conférence environnement. 

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