Libertés publiques

Les détenus, victimes invisibles de la grève des surveillants

L’observatoire international des prisons (OIP) s’inquiète des réactions de détenus privés de tout à cause du blocage des établissements par les gardiens grévistes.

Michel Deléan

Le mouvement de grève des surveillants de prison est entré dans son dixième jour, ce mercredi 24 janvier. Entamé peu après l’agression violente de trois gardiens à Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais), le 11 janvier, le conflit porte désormais autant sur des questions de sécurité et d’effectifs que de rémunération. Les négociations avec la ministre de la justice, Nicole Belloubet, n’ont toujours pas abouti, et plusieurs dizaines de barrages, complets ou filtrants, d’établissements pénitentiaires ont été mis en place par des surveillants ces derniers jours.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter