«L’idée de nous organiser par nous-mêmes, ça me touche»

Dans les quartiers populaires, d’innombrables formes d’entraide ont vu le jour face au Covid. Beaucoup veulent continuer à s’auto-organiser, agir sans attendre l’État. « L’assistance sociale, ce n’est pas notre idée, précise Gaspard, à Aubervilliers. On organise des coopérations portées par l’idée des communs. »

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D’habitude, elle coud ses propres créations, avec une prédilection pour le wax, associé à des cuirs mats ou brillants. Mais depuis le début du confinement, Chona Djaura, 34 ans, confectionne des masques en tissu. Une cinquantaine par jour, qu’elle assemble à la machine dans son atelier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Son père est mort du Covid quinze jours après le début du confinement. « Il était en Ehpad. Ils n’avaient pas de masques. » Coudre pour fournir aux autres l’étoffe protectrice. Pour se sentir utile. Et pour continuer à gagner sa vie, malgré tout.

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