La fin de vie en débat Analyse

La parole étouffée des médecins favorables à l’aide à mourir

Dans le débat sur la fin de vie, les députés ont pour l’instant privilégié le suicide assisté plutôt que l’euthanasie, qui supposerait un geste actif du médecin. Cela afin de ménager une profession qu’ils imaginent viscéralement opposée à cette légalisation. En réalité, les opinions y sont bien plus nuancées.

Caroline Coq-Chodorge

Dans le débat incandescent sur la légalisation de l’aide à mourir, il y a des voix plus fortes que d’autres. Celle de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), qui dénonce une « rupture avec l’éthique médicale », ou encore celle de l’ordre des médecins, qui s’affirme « défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie ».

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