Attentat de Nice: la «vérité» toute personnelle de Christian Estrosi
Depuis l’attentat du 14-Juillet, Christian Estrosi pilonne le gouvernement pour mieux masquer ses propres responsabilités. Au nom des Niçois, l’ancien maire exige la « vérité », mais n’en offre qu’une version partielle. Le résultat de son tintamarre médiatique est stupéfiant : on ne voit que lui et on ne parle que des autres.
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Il le dit et le répète. Sans rire. Sans sourciller. Sans jamais mesurer à quel point l’assertion peut paraître grotesque. Christian Estrosi se sent « porteur d’une exigence de vérité ». Au nom des proches des victimes de l’attentat du 14-Juillet, mais aussi, plus largement, au nom de tous les Niçois. Lui, le « fils de Nice », ne souffre pas que l’on s’en prenne à sa ville et à ses habitants. Mais c’est en réalité sa propre personne qu’il ne veut surtout pas voir attaquée. Ainsi allume-t-il chaque jour de nouveaux contre-feux pour mieux se faire oublier. Partout, dans la presse, à la télévision, à la radio, sur les réseaux sociaux, il s’exclame, dénonce, accuse. Et se drape dans le costume de « l’élu local révolté » face aux « mensonges » de l’État.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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